Œufs d’élevage en plein air

Rebecca Rutz travaille depuis près d’un an en tant que conseillère pour les exploitations avicoles des cantons de Schaffhouse, Thurgovie et Zurich. Mais cela fait bien plus longtemps qu’elle travaille chez UFA. Avant de rejoindre l’équipe avicole, Rebecca était spécialiste des porcs au service technique UFA d’Oberbüren. Rebecca a grandi dans une exploitation agricole gardant des vaches laitières et des porcs, dans le Toggenburg (canton de Saint-Gall). Elle a découvert sa passion pour la volaille lors de sa troisième année d’apprentissage, qu’elle a effectuée dans une exploitation de poules pondeuses bio.

A notre arrivée, tous les œufs étaient déjà triés et empaquetés ; Jakob et Katharina Haas chargeaient les derniers cartons dans la voiture pour la tournée de distribution. La famille Haas garde 11 000 poules pondeuses en plein air. Elle livre la plus grande partie des œufs à Ei AG et vend l’autre partie sous le nom de « Eier Haas » directement aux magasins et aux client·es privés.

Katharina et ses collaboratrices sont principalement en charge des travaux quotidiens au poulailler, tandis que Jakob œuvre le plus souvent dans la porcherie.

La famille Haas a construit le poulailler de ponte en 2004. Ce n’est qu’un des nombreux projets que Jakob a mis en œuvre depuis qu’il a repris la ferme, il y a de cela 43 ans. L’engraissement des porcs a été porté à 650 places d’engraissement, la surface agricole utile a également fortement augmenté et s’élève aujourd’hui à environ 60 ha.

Les poules pondeuses sont gardées dans un poulailler en deux troupeaux de 5500 têtes chacun. Chaque troupeau compte près de 3500 poules blanches et 2000 poules brunes. Jakob est convaincu que cette répartition est idéale pour faire régner le calme au sein du troupeau. Les œufs bruns sont particulièrement demandés par la clientèle de vente directe.

Jakob Haas est d’avis qu’on ne change pas une équipe qui gagne. Client UFA satisfait depuis de nombreuses années, il est ravi de la qualité des aliments et des conseils prodigués.

Rebecca Rutz se rend régulièrement sur l’exploitation, en particulier au début de la rotation. Jakob et Rebecca pèsent les poules environ trois à quatre fois afin de surveiller l’évolution du poids et l’uniformité des animaux. Le reste du temps, les contacts entre Jakob et elle sont généralement téléphoniques. Sauf en cas d’urgence. « Lorsqu’un problème se présente, Rebecca est là en un rien de temps. C’est très important pour moi car je dois pouvoir compter sur elle en cas de problème », explique Jakob.

Lorsque les pondeuses arrivent sur l’exploitation à l’âge de 17 semaines, elles reçoivent d’abord pendant quelques jours l’aliment pour poulettes qui leur a été distribué dans l’exploitation d’élevage. « Ainsi, le stress de la transition alimentaire ne vient pas s’ajouter à celui du changement d’environnement », explique Rebecca. Après quelques jours, il est passé à l’aliment de préponte UFA 521, qui est proposé jusqu’au début de la phase de ponte. Vient ensuite l’aliment Starter plus UFA 522, qui présente une teneur accrue en protéines brutes et en acides aminés. « Cette transition est particulièrement importante, notamment pour les poules brunes, et contribue à influencer positivement le poids des œufs », explique la spécialiste de la volaille. Avant le pic de ponte a lieu le passage à l’aliment de ponte UFA 524, que Jakob Haas distribue aux poules jusqu’à la fin de la rotation, car les client·es de la vente directe souhaitent des œufs de plus grosse taille. Afin de garantir la solidité des coquilles jusqu’en fin de rotation, il incorpore un peu de grit calcaire aux aliments à partir de la 45 e semaine environ. Au besoin, un durcisseur de coquille est également ajouté en fin de rotation.

Jakob traite ses poules contre la stéatose hépatique environ deux fois par an, selon les besoins. Pour soutenir l’équilibre intestinal, l’eau consommée par les poules est « désinfectée » à l’aide d’un désinfectant spécial au pH neutre, produit par électrolyse. Particulièrement efficace contre les bactéries coli, ce procédé soutient le microbiome intestinal des poules et a un effet positif sur la santé du troupeau.

« Chez UFA, la qualité des aliments et des conseils est au rendez-vous. »

Christian, le fils de Jakob et Katharina, suit actuellement une formation d’agriculteur. Il est déjà certain qu’il reprendra la ferme. Jakob atteignant l’âge de la retraite en 2027, la succession est un sujet d’actualité. « J’ai moi-même repris l’exploitation très tôt et je sais qu’il n’est pas facile de se retrouver seul en charge des opérations à ce jeune âge. Il est donc certain que mon épouse et moi-même soutiendrons Christian afin qu’il ait du temps libre à côté et puisse sortir de temps à autre », souligne Jakob.