Accroître l’efficacité de la panse

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La panse joue un rôle central dans l’alimentation des ruminants. Pour pouvoir utiliser pleinement le potentiel de la ration, la flore ruminale doit disposer de conditions idéales. Les extraits de plante peuvent y contribuer

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Kühe Fressachse

Tirer le meilleur parti de la ration de base, tel est l'objectif d'une alimentation optimale

Additifs d’origine végétale

La recherche en production animale évolue constamment. Les molécules issues des plantes sont de plus en plus prisées et jouent un rôle sans cesse plus important dans les démarches d’amélioration des performances animales. De nouveaux principes actifs prouvent leur efficacité dans l’alimentation actuelle de nos ruminants.

Un champ novateur s’offre à nous avec la sécurité de produits naturels standardisés, complété par les connaissances ancestrales sur certains composants réputés de longue date au travers de la science. Pour pouvoir utiliser ces principes actifs de manière efficace, il faut raisonner l’ensemble de l’activité fermentaire. Les régimes alimentaires sont généralement évalués à partir de leurs concentrations. Cependant, des rations riches sur le papier ne répondent pas complètement aux attentes.

Concernant l’énergie, doit-on l’apprécier au-delà des valeurs NEL ?

Les valeurs NEL ne sont qu’une indication du potentiel énergétique du fourrage. Pour que celui-ci soit valorisé correctement, il est nécessaire que la dégradation dans le rumen soit optimale sous l’effet d’une digestion fermentaire.

La vie du rumen est naturellement régie par les différents composants du régime alimentaire, comme les glucides, les protéines, les fibres, et la matière minérale.

Selon les fourrages de base: foin regain, pâturage, ensilage de maïs, ou des compléments betterave, pomme de terre, différents micro-organismes prolifèrent. Dans les régimes de type herbacé, (foin, ensilage d’herbe, herbe), les bactéries qui dégradent la cellulose sont présentes et doivent être actives pour pouvoir dégrader efficacement les fibres du fourrage. Cette attaque cellulolytique au niveau du rumen permet de transformer les parois végétales en acides (acides gras volatils: acétique majoritairement mais aussi butyrique et propionique), qui seront absorbés par les papilles de la panse afin de fournir l’essentiel de l’énergie au ruminant, pour faire du lait, de la viande ou de l’accroissement.

Welche Faktoren können die Fermentationsaktivität beeinflussen?

  • Verdaulichkeit der Pflanzenfasern (NDF). Bei leicht verdaulichen Fasern sind die Fermentationsaktivität und Futteraufnahme hoch, es findet jedoch wenig Durchmischung im Pansen statt. Die Passagerate nimmt zu, die Einspeichelung nimmt ab. Als Folge sinkt der Pansen-pH. Bei schlecht abbaubaren, verholzten Fasern passiert genau das Gegenteil.
  • Pansen-pH: Die zellwandabbauenden Bakterien entwickeln sich am besten bei einem pH-Wert über 6. Produziert die Kuh weniger Speichel, schwankt der pH-Wert mehr. Im sauren Pansen-Milieu sterben die zelluloseabbauenden Mikroorganismen ab und die Verdaulichkeit des Grundfutters nimmt ab.
  • Verfügbarkeit von abbaubaren Proteinen und ungebundenem Stickstoff, die für die Entwicklung der Pansenflora notwendig sind. Fütterungsspezialisten müssen demnach ein vertieftes Verständnis der Futterration haben, um das ausgeklügelte Fermentationssystem durch optimale Zusatzstoffe zu ergänzen.

Pansenproduktivität erhöhen
Wiederkäuer verfügen über eine komplexe Mikroflora im Pansen. Während gewisse Mikroorganismen erwünscht sind und gefördert werden sollen, wird die Pansenproduktivität durch andere beeinträchtigt. Zu den Erwünschten zählen: Protozoen, die sich hauptsächlich mit der Stärkespeicherung beschäftigen. Hefen, die eine Teilaufgabe bei der Verdauung von schwer verdaulichen Pflanzenfasern übernehmen und Bakterien, welche je nach Stamm ein spezifisches Substrat abbauen. So gibt es stärkeabbauende, zellulolytische und proteolytische Bakterien.

Zu den unerwünschten Mikroben zählen Methanogene, die wegen ihres Abbau-Endprodukts Methan von sich reden machen.

Die Aktivität der methanbildenden Mikroben nimmt zu, je faserreicher die Futterration ist, da sich diese Mikroben von den Kohlenhydraten der Zellmembran ernähren. Methan wird im Stoffwechsel nicht gebraucht und deshalb ausgeschieden. Für eine effiziente Verdauung im Pansen müssen zusätzlich das Energie/Stickstoff-Verhältnis und die Futterstruktur ausgewogen sein. Diese Faktoren können mit Hilfe gewisser Computerprogramme wie dem UFA W- FOS-Rationenplan ausgeglichen werden.

Kohlenhydrate aus Zellwänden, aber auch solche, die im Zytoplasma vorkommen (Stärke von Getreide, Kartoffeln und Mais), fördern die Entwicklung von anderen Bakterien, welche keine Fasern, sondern nur Stärke abbauen. Die pH-Komfortzone für diese Stärke abbauenden Bakterien liegt etwas tiefer, bei einem pH-Wert von 5 – 6. Somit stehen sie im Wettstreit mit den Bakterien, die Zellwände abbauen. Um das Potenzial der Ration auszunutzen, geht es in erster Linie darum, die Fasern optimal abzubauen. Die Panseneffizienz ist am höchsten, wenn die zelluloseabbauenden Mikroorganismen stimuliert, die stärkeabbauenden reguliert und die methanbildenden eingeschränkt werden.

Viele Rationen sind jedoch unzureichend auf eine optimale Verdauung der Pflanzenfasern ausgelegt. Die Ergänzungsfutter UFA 250 Speciflor und UFA 256 Fibralor setzen bei der Verdauung der Zellwände an. Sie wurden so formuliert, dass sie langsam fermentierbare (UFA 250) und schnell fermentierbare Rationen (UFA 256) ausgleichen können.

 

Davantage de lait grâce à StimulGreen

StimulGreen vise à intégrer des produits naturels dans des aliments pour optimiser la flore microbienne du rumen et obtenir un meilleur rendement de la fermentation ruménale. Cette approche s’appuie sur la connaissance des plantes et les possibilités offertes par les extraits issus des végétaux pour influencer l’activité des microorganismes dans le rumen. Ce sont des parties de plantes et majoritairement des huiles essentielles obtenues par distillation de plantes pour en extraire les principes actifs. La meilleure efficience du rumen est atteinte en stimulant la flore qui dégrade la cellulose, en régulant la flore qui dégrade l’amidon et en limitant la flore méthanogène.

StimulGreen a fait l’objet de trois ans de travaux conduits sur le terrain pour en recueillir des résultats chiffrables en production laitière, et uniformes d’une ferme à l’autre. L’étude a fait l’objet d’un mémoire. Elle portait sur un final de 1278 vaches réparties en couple de profils et de performances égalitaires. Les vaches supplémentées avec le complément StimulGreen ont présenté des améliorations de performances:

  • La persistance laitière s’est améliorée au cours de la lactation de 1,35 kg de lait/jour, soit sur une lactation standard de 305 jours, un supplément de production de l’ordre de 410 kg/vache.
  • Malgré l’amélioration de la production laitière, la consommation journalière des animaux recevant StimulGreen n’a pas évolué de manière mesurable, ce qui permet d’en déduire une amélioration de l’efficacité du rumen.
  • Les variations de poids vifs entre animaux en test et en témoin ont été équivalentes.
  • Les qualités du lait, TB et TP ont été sensiblement supérieures pour les animaux en test essai, sans que ce soit statistiquement significatif. Il est donc possible de préciser qu’il n’y a pas altération des teneurs malgré le supplément de production qui naturellement engendre une dilution.
  • Les qualités du lait, TB et TP ont été sensiblement supérieures pour les animaux en essai, sans que la différence ne soit significative sur le plan statistique. Nous pouvons donc préciser que malgré le supplément de production laitière, il n’y a pas eu d’effet de dilution sur les teneurs. 
  • Les résultats de l’étude convertis en un lait standard à 4 % de MG et 3,3 % de MP pour chacun des groupes témoin et essais permettent de démontrer une amélioration des performances du lot supplémenté StimulGreen

Le complément StimulGreen est disponible en option pour les éleveurs de Suisse depuis déjà quatre ans et va être intégré dans une partie de la gamme dès avril. Stimul-Green s’inscrit dans la continuité de ce qui est conduit depuis de nombreuses années dans le concept UFA pour améliorer l’efficacité alimentaire des ruminants, produire en utilisant moins de matières premières. Après les travaux menés sur ICL (Indice de Conversion Lait ) mesurant l’efficacité alimentaire des bovins qui est un levier d’action important sur les coûts de production, l’attention a été portée au delà des équilibres nutritionnels pour aller encore plus loin sur l’efficience du rumen. Comment produire mieux, avec moins d’intrants, dans un meilleur respect de l’environnement, avec un bénéfice pour la planète, tout en préservant la santé animale et une meilleure productivité des ruminants, c’est ce que qu’UFA a développé avec StimulGreen

10.01.2020
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